1959

1959

On pourrait tout aussi bien lui lancer des pâquerettes !

Frank Stevens

La Rédaction Marvel s’Assemble

Dans la dernière année de la décennie, la compagnie de comics post-Atlas de l’éditeur Martin Goodman revint à une production pleine, si elle avait été raccourcie. A ce moment, le rédacteur Stan Lee avait rassemblé un bassin petit mais stable de talents créatifs pour produire le rendement de la compagnie, en plus de lui-même. Ce groupe d’artistes comprenait Jack Kirby, Steve Ditko, Don Heck, Larry Lieber, Paul Reinman, Stan Goldberg, Al Hartley et Dick Ayers, tous joueraient des rôles importants dans la naissance de la ligne de Super Héros Marvel des années 60. Il y aurait toujours des travaux occasionnels pour d’autres créateurs, mais le noyau de ce qui serait, six ans plus tard, connu sous le nom de Marvel Bullpen avait été formé.

Alors que la décennie s’achevait, Goodman et Lee étaient à nouveau sur le sentier de la guerre, produisant une grande variété d’histoires. Aucune n’était spécialement remarquable, mais toutes étaient assez commerciales pour apporter un profit au groupe de comics anonyme, qui continuait de tourner. Ce n’était plus un géant de l’industrie en raison de son volume léger, mais un ramasse-miettes, essayant de joindre modestement les deux bouts dans les limites extérieurs du domaine. C’était, peut-être, la compagnie de comics la moins présomptueuse de celles qui entraient dans les années 60 et celle dont les lecteurs et les distributeurs avaient le moins d’attentes.

Le Comics de l’Année

Tales of Suspense #6 (novembre 1959)

Le développement de Steve Ditko

La seconde et la troisième plage dans les magazines de fantastique, comme Tales of Suspense et Tales to Astonish, seraient typiquement remplies par des courtes histoires d’étrange dessinées par des artistes comme Don Heck, Paul Reinman et Larry Lieber. Ces histoires tendaient à être de simples œuvres alimentaires, où un personnage sans scrupules aurait ce qu’il mérite d’une manière fantastique ou un personnage méritant aurait son moment de gloire.

L’histoire finale de chaque numéro, cependant, était inévitablement produite par Stan Lee et l’artiste Steve Ditko, une histoire de cinq pages avec une fin inattendue. Dans Tales of Suspense #6, pour la première fois, Steve Ditko signait la première histoire du numéro, celle annoncée en couverture, même si celle-ci restait l’œuvre de Jack Kirby. Ditko ouvrait les contes avec ses belles pages d’introduction symboliques, aidé par le lettrage stylé d’Artie Simek et Sam Rosen. Elles fonctionnaient presque comme des posters de films et révélaient un sens vif du dessin et une capacité à capturer l’imagination avec une seule image. Ditko n’était pas l’artiste le plus tape-à-l’œil du lot, mais il s’avérait être le plus sophistiqué.

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