Joe Robertson

 

Données biographiques

 

Nom français : Joe Robertson.

Vrai nom : Joseph Robertson.

Autres pseudonymes actuels : « Robbie ».

Anciens pseudonymes : Rocket Robertson.

Identité : Pas d’identité duale.

Occupation : Rédacteur en chef du Daily Bugle, ancien prisonnier, journaliste.

Statut légal : Citoyen des Etats-Unis avec un casier judiciaire (amnistié).

Lieu de naissance : Harlem, New York.

Etat civil : Marié.

Parents connus : Martha (femme), Patrick Henry (fils, décédé), Randolph (Randy, fils), Samuel (père, décédé), Alice (mère, décédée), Amanda (Mandy, ex-belle-fille).

Affiliation : Personnel de Front Line, anciennement personnel de DBI, du Daily Bugle et de Jameson News Digest.

Base d’opérations : New York.

Education : Diplôme de l’école de journalisme de Columbia.

Première apparition : The Amazing Spider-Man #51 (août 1967).

Origine : Spectacular Spider-Man #139 (juin 1988).

 

Histoire : Joe Robertson commença sa carrière journalistique tôt dans sa vie. En tant qu’étudiant travaillant dur au Lycée de Harlem, Robertson devint le rédacteur du journal de l’école pendant sa dernière année. L’un de ses objectifs principaux en tant que rédacteur était de révéler les activités d’extorsions d’un étudiant albinos massif nommé Lonnie Thompson Lincoln, que tout le monde appelait « Tombstone » et qui considérait Robbie comme une sorte d’ami, puisqu’il était l’un des rares à ne pas se moquer de lui. Une nuit où Robertson travaillait tard pour finir le papier de la semaine, Lonnie le piégea et le tabassa, le prévenant de ne pas publier l’article. Le matin suivant, Robertson rapporta l’affaire à son conseiller et retira l’article. Lonnie vit ce retrait comme une compréhension cordiale entre amis, mais Robbie, rongé par la culpabilité, jura qu’il ne retirerait jamais une autre histoire.

 

L’incident ne compromit pas l’avenir de Robertson et il reçut une bourse pour l’école de journalisme de Columbia. Quatre ans après qu’il fut diplômé, il obtint un emploi de nuit dans un journal de Philadelphie, Pennsylvanie, et il épousa sa petite amie, Martha. Une nuit, en travaillant au journal, Robertson reçut un appel téléphonique d’un homme qui dit qu’il avait assisté au meurtre d’un seigneur du crime local nommé Ozzy Montana. Impatient de suivre son premier bon tuyau, Robertson partit rencontrer son témoin sur les quais. A la place, il découvrit l’homme mort étranglé par Tombstone, qui était devenu un tueur de la pègre avec un penchant pour les nuques brisées. Robbie fuit et cacha l’incident, craignant ce que Tombstone pourrait faire à lui-même ou à sa femme s’il parlait.

 

Effrayé, Robertson déménagea avec sa femme à Manhattan où il trouva un emploi au Daily Bugle. Au cours des vingt années suivantes, Robertson devint rapidement l’un des meilleurs journalistes du Bugle et gravit rapidement les échelons éditoriaux jusqu’à ce qu’il attînt le poste de réacteur chef de rubrique. Il forma une amitié proche avec l’éditeur et rédacteur en chef du Daily Bugle J. Jonah Jameson, servant de yin calme au yang colérique de Jameson. Bien que bon magnat de la presse avec une conscience sociale forte, Jameson a souvent laissé ses biais personnels compromettre sa vision journalistique, mais la vision de Robbie a compensé et maintenu la couverture des informations par le Bugle relativement impartiale (contrairement à de nombreux éditoriaux de Jameson). Jameson et Robbie ont une vision vivement différente sur les super héros en général et Spider-Man en particulier. Jameson tend à considérer les justiciers costumés avec suspicion et mépris et consumé par une haine jalouse de Spider-Man, ignorant que le héros est secrètement le jeune photographe du Bugle Peter Parker. Robbie a une vision plus objective des supers héros de New York, les jugeant sur leurs actions, et a aidé Spider-Man et d’autres héros à plusieurs occasions. Robbie a également été une sorte de mentor paternel pour Peter Parker et a souvent semblé conscient de l’identité duale de Peter. Mais il n’a jamais exprimé, exploité ou agi sur la base de cette connaissance et a même protégé le secret de Peter à l’occasion, comme quand il éloigna le journaliste Ken Ellis de la vérité.

 

Robertson et Spider-Man travaillèrent pour la première fois ensemble quand Robbie aida Spider-Man à capturer le criminel Caméléon. Plus tard, quand Robbie exposa le politicien corrompu Sam Bullitt, Spider-Man et Iceberg (Bobby Drake) firent équipe pour sauver Robertson des voyous de Bullitt. Robbie cibla un autre politicien corrompu, le candidat à la mairie Richard Raleigh et Spider-Man sauva Robertson du super agent sauvage de Raleigh, le Smasher, qui tua plus tard Raleigh lui-même.

 

La vie familiale de Robbie fut souvent moins douce que sa vie professionnelle. Son premier fils, Patrick, mourut pendant qu’il était toujours un bébé. Son second fils, Randy, atteint l’âge adulte, mais il se disputa souvent amèrement avec son père au sujet de leurs convictions différentes. Antisystème radical, Randy joua un rôle clé dans les mouvements de protestations étudiantes à l’Empire State University, où Robbie intervint parfois en tant que père et en tant que journaliste. Plus tard, Randy fut transféré à l’Université de Pittsburgh quand il réalisa qu’il voulait être un travailleur social et non un journaliste comme son père. Quand Randy revint à la maison, Joe fut bouleversé d’apprendre que son fils avait épousé une blanche juive nommée Amanda sans le consulter. Depuis lors, Joe a accepté le mariage et Randy a déménagé à New York avec sa femme et travaille comme travailleur social, même si Randy et Amanda se séparèrent plus tard. Dans les temps récents, Randy est sorti avec Glory Grant, secrétaire de longue date de Jameson et Robertson au Daily Bugle.

 

En plus de sa connexion avec Spider-Man, Robertson maintient des relations cordiales avec divers autres super héros de New York - notamment le Faucon (Sam Wilson), qu’il considère comme un ami. Robertson et la chroniqueuse du Bugle Leila Taylor aidèrent à une occasion Captain America (Steve Rogers) et le Faucon à saboter les opérations navales américaines renégates supervisées par l’amiral Jimmy Westbrook en coopération avec le cartel de la drogue Rivas.

 

La haine obsessive de Jameson pour Spider-Man le poussa à des extrémités inhabituelles au cours des ans, dont le financement de plusieurs projets conçus pour capturer, humilier ou détruire le héros. Un tel projet créa le super criminel fou connu sous le nom du Scorpion (Mac Gargan). Jameson garda son implication secrète pendant des années, mais après que le Super-Bouffon (Roderick Kingsley) essaya de le faire chanter en utilisant cette information, Jameson fit une confession publique complète et se retira du poste de rédacteur en chef du Bugle, promouvant Robertson pour le remplacer. Pendant que Jameson restait une présence très impliquée dans le Bugle en tant qu’éditeur, Robertson s’avéra très accompli et efficace dans son nouveau rôle de rédacteur en chef du journal. Il a été un ami et mentor pour des journalistes et des chroniqueurs comme Betty Brant, Kate Cushing, Kat Farrell, Ned Leeds, Joy Mercado, Leila Taylor et Ben Urich.

 

Pendant tout ce temps, Robertson suivit la carrière de Tombstone comme homme de main de la pègre de Philadelphie avec une fascination morbide. Tombstone commença à travailler pour le chef du crime de New York Wilson Fisk, le Caïd. Consumé par la culpabilité d’avoir aidé à rendre possible les nombreux meurtres de Tombstone avec son silence, Robbie décida finalement de confronter le tueur et d’amener la paix à son âme tourmentée, prévoyant de l’emmener en détention et de tout dire à la police. Le plan dérapa, cependant, et Tombstone brisa presque le dos de Robertson. A ce moment, Robbie avait laissé une cassette à Peter Parker confessant son rôle dans la carrière criminelle de Tombstone. Mais quand Tombstone menaça Robertson à l’hôpital, Joe commença à hésiter à aller voir la police. Réprimandé par Parker et le journaliste Ben Urich pour sa faiblesse et soutenu par Randy, Robbie trouva finalement le courage de faire face à ses peurs. Il retrouva rapidement sa mobilité par la thérapie physique et fit une confession totale de ses secrets sur Tombstone à ses collègues du Bugle et au public. Robbie proposa de démissionner de son poste éditorial, mais Jameson refusa d’accepter sa démission. Lonnie, dans le même temps, avait été capturé par Spider-Man, qui fut déconcerté par l’aveu de Tombstone qu’il épargna la vie de Robertson parce qu’il considérait toujours Robbie comme son ami.

 

Le public et les collègues semblaient prêts à pardonner ses erreurs, mais Robbie fut cité à comparaître par un juge corrompu lié au Caïd sur l’accusation fédérale de dissimulation de crime. Il fut reconnu coupable dans un tribunal de Philadelphie et condamné à la peine maximale de trois ans au Pénitencier fédéral de Lewisburg en Pennsylvanie. Une fois là, il apprit que Tombstone avait manipulé les événements afin d’être transféré dans la même prison que Robertson. Le journaliste, cependant, se lia d’amitié avec un prisonnier connu sous le nom de Malabar. Malabar décida d’être le garde du corps de Robertson parce qu’il lui rappelait son frère. Même si Malabar protégea Robertson pendant un moment, Tombstone surprit finalement le prisonnier massif et le battit à mort. Tombstone mit ensuite en scène une évasion audacieuse en utilisant Robertson comme appât pour attirer Spider-Man à Lewisburg. Tombstone injecta un virus à Spider-Man et s’échappa ensuite avec Robbie dans un hélicoptère. Juste quand Tombstone s’apprêta à porter un coup fatal à Spider-Man, Robertson sortit de son désespoir et sauta sur l’albinos, les faisant tomber de l’hélicoptère. Spider-Man supposa que Robertson avait été tué, mais en réalité lui et Tombstone émergèrent d’une rivière dans une ferme amish de la vallée de Susquehanna. Robertson avait été gravement blessé pendant la chute et Tombstone ordonna à un fermier de le soigner. Aussitôt que Robertson fut assez en forme, Tombstone le défia dans un duel pour régler leurs différends une fois pour toute. Même si Tombstone eut le dessus pendant la majorité du combat, l’albinos fit l’erreur de jeter Robertson près d’une fourche. Le journaliste poignarda Tombstone dans l’abdomen avec l’outil. Même si le tueur survécut à l’attaque, il fut gravement blessé et choqué par le comportement de son « ami » Robertson. Robertson s’échappa et se rendit au shérif le plus proche. Robertson planifiait de retourner en prison pour accomplir sa peine, mais le frère de Malabar, l’avocat Stuart McPhee, se prit de sympathie pour Robertson pour être devenu l’ami de son frère et utilisa ses connexions pour lui accorder une amnistie présidentielle. Robbie fut libéré de prison et récupéra son poste au Bugle.

 

Tombstone refit bientôt surface et Robertson le confronta à nouveau, cette fois lui tirant dessus. En conséquence de cette rencontre, Tombstone fut accidentellement exposé à un gaz expérimental qui le rendit surhumainement puissant. Satisfait de cette issue, reconnaissant même, Lonnie abandonna sa vendetta contre Robertson et dit à Robbie que leurs dettes étaient réglées, même si Tombstone reste actif comme super criminel dangereux.

 

Quand Thomas Firehart (alias le Puma) entreprit une prise de contrôle hostile du Daily Bugle dans le cadre d’un plan malavisé pour améliorer la réputation de Spider-Man, Robbie fut parmi les vétérans du Bugle qui rejoignit Jonah pour publier le nouveau Jameson News Digest jusqu’à ce que Jameson retrouvât le contrôle du Bugle et ils retrouvèrent tous leurs anciens postes. Plus tard, quand l’industriel corrompu Norman Osborn prit le contrôle du Bugle, Robbie démissionna en protestation, mais il revint après que Jameson mit Osborn dehors.

 

Robbie fit finalement un progrès majeur dans la modération de la vision anti-super héros de Jameson et ils engagèrent la super héroïne retraitée Jessica Jones pour collaborer avec Ben Urich sur une chronique sur les affaires surhumaines appelée Le Pouls. Cependant, après que Jameson écrivit un éditorial vicieusement négatif sur la dernière composition des Vengeurs (dont le mari de Jones Luke Cage), Jones quitta le Bugle, furieuse. Urich démissionna bientôt également, faisant équipe avec la journaliste Sally Floyd pour fonder le journal alternatif Front Line.

 

Quand l’éditeur peu scrupuleux Dexter Bennett mit sur pied une prise de contrôle hostile et rapide du Daily Bugle pendant que Jameson récupérait d’une crise cardiaque, Bennett convertit rapidement le journal en le DBI, un tabloïde lamentable dépourvu d’éthique journalistique. Robbie resta éditeur en chef pendant un temps, espérant que Bennett, imprudent, s’autodétruirait ou que Jameson récupérerait d’une manière ou d’une autre la publication, mais quand Bennett refusa de couper court à sa couverture intrusive de la célébrité Bobby Carr même si elle mettait en danger Carr et d’autres en encourageant la super criminelle meurtrière Poupée de Papier, Robertson démissionna finalement par protestation. Il trouva rapidement un nouvel emploi de rédaction à Front Line, où le photographe Peter Parker le rejoignit bientôt.

 

Description physique

 

Taille : 1m85.

Poids : 95kg.

Yeux : Bruns.

Cheveux : Blancs, mouchetés de gris et de noir.

Peau : Noire.

Traits particuliers : Aucuns.

 

Pouvoirs et capacités

 

Intelligence : Instruit (niveau 3).

Force : Joe Robertson possède la force normale d’un homme de son âge, de sa taille et de sa stature qui s’engage dans un exercice régulier modéré (niveau 2).

Vitesse : Normale (niveau 2).

Résistance : Normale (niveau 2).

Projection d’énergie : Nulle (niveau 1).

Aptitude au combat : Normale (niveau 2).

 

Pouvoirs physiques surhumains : Aucun.

 

Pouvoirs mentaux surhumains : Aucun.

 

Limites : Aucune.

Origine des pouvoirs surhumains : Inapplicable.

Autres capacités et talents spéciaux : Robbie est un rédacteur, gérant et journaliste vétéran, respecté pour sa sagesse, son courage et son intégrité. Il est renommé pour sa patience de saint, son esprit futé et son éthique implacable. Il a de l’expérience en combat à mains nues et en armes à feu, mais il est peu talentueux et réticent dans ces domaines. Ayant passé son adolescence à faire des courses de rue sous le nom de « Rocket » Robertson, il est étonnamment adepte à la conduite rapide dans un environnement urbain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grille de pouvoir

1

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3

4

5

6

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Intelligence

 

 

 

 

 

 

 

Force

 

 

 

 

 

 

 

Rapidité

 

 

 

 

 

 

 

Résistance

 

 

 

 

 

 

 

Projection d’énergie

 

 

 

 

 

 

 

Aptitude au combat

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie

 

The Amazing Spider-Man #-1 (juillet 1997)

Rencontre pour la première fois Jameson.

The Amazing Spider-Man #68-70 (de janvier à mars 1969)

Couvre les manifestations universitaires impliquant Randy,

The Amazing Spider-Man #80 (janvier 1970)

Aide Spider-Man à piéger le Caméléon.

The Amazing Spider-Man #91-92 (de décembre 1970 à janvier 1971)

Expose Sam Bullitt, sauvé par Iceberg et Spider-Man.

Spectacular Spider-Man #139-142 (de juin à septembre 1988)

Passé avec Tombstone révélé, se retourne contre Tombstone.

Spectacular Spider-Man #150-157 (de mai à novembre 1989)

Emprisonné avec Tombstone, le combat, amnistié.

Captain America and the Falcon #1-8 (de mai à décembre 2004)

Travaille avec Captain America et le Faucon.

 

Dessins : Sal Buscema, Larry Lieber.

Sources : Manuel Officiel de l’Univers Marvel Addition ’89 #6 (novembre 1989), Manuel Officiel de l’Univers Marvel : Spider-Man 2005 (juin 2005), Nouveau Manuel Officiel de l’Univers Marvel A-Z Première #9 (septembre 2009).