SHIELD Helicarrier

 

Données techniques

 

Nom français : L’Héliporteur du SHIELD.

 

L’Héliporteur aérien du SHIELD est le quartier général principal de l’organisation entière. Il est également un bras officiel du Système de Contrôle et de Commandement Militaire Mondial (SCCMM), qui maintient des communications sécurisées en temps de crise mondial avec des bases principales au Pentagone, à Fort Ritchie, Maryland, à Cheyenne Mountain, Colorado, à la base aérienne d’Offut, Nebraska, et est un lien important dans le Système de Communications de Défense (SCD) qui incorpore tout des lignes au sol aux satellites.

 

L’Héliporteur mesure 300 mètres de long. Il est blindé avec une triple coque d’alliage renforcé de 12 centimètres, puis une couche de 30 centimètres de filtre à fragments à haute vitesse et finalement une autre couche de blindage renforcé. La construction et l’entretoisement internes sont assez rigides pour permettre à l’Héliporteur de se poser sur terre ou sur l’eau (même s’il doit jeter à l’eau sa boule « radar » pour le faire). L’Héliporteur est lourdement armé, avec ses défenses principales contre les missiles. Il y a 12 canons électriques de 70 mm guidés par radar (2 à l’avant, 2 à l’arrière, 2 à bâbord, 2 à tribord et 4 sous l’avant) avec des vitesses cycliques de 200 cartouches par seconde. Il y a 3 canons électriques de 40 mm guidés par radar à bâbord et à tribord avec des vitesses cycliques de 1000 cartouches par seconde. Il y a 2 lanceurs de missiles à bâbord et à tribord avec 8 missiles à tête chercheuse d’infrarouges et de radiations avec diverses charges explosives. Le pont de lancement de missiles de croisières contient 30 missiles programmés à charges explosives variables et un projecteur de particules chargées de terravolts anti-missiles.

 

L’effectif en avions de l’Héliporteur est principalement 32 F/A-18 avec des armes totalement chargées pour la Patrouille de Combat continue (qui maintient une patrouille toujours prête pour les intrus). Il y a deux ponts de réparation qui peuvent réaliser des révisions importantes sur 12 avions à la fois. L’Héliporteur est doté de 4 mini-Sea Kings, des versions plus petites des hélicoptères à 6 pales Sea King pour des patrouilles sous-marines, des transports de marchandise et des missions de sauvetage. La portée des contremesures électroniques et de la guerre électronique de l’Héliporteur est augmentée de 210 kilomètres à 480 kilomètres par deux avions d’alarme E-2C Hawkeye.

 

Le rôle principal de l’Héliporteur est la surveillance de la terre et de l’espace et est tenu par du personnel en renseignements électroniques très entraîné et la majorité de l’entraînement et des tests des agents de terrain est également fait à bord. L’effectif normal est de 450 personnes avec des réserves pour 1000 personnes. L’Héliporteur a une alimentation nucléaire thermoélectrique utilise des moteurs électriques de 620000 chevaux-vapeur avec des propulseurs à deux pales pour augmenter un générateur anti-gravité secret (qui, en raison de restrictions confidentielles, ne compense que 75% de la masse de l’Héliporteur) et pour maintenir l’inclinaison et le mouvement rapide.

 

Le Centre d’Information de Combat/Pont, le Centre d’Opération de Combat et la Tour de Contrôle du Trafic Aérien sont localisés sur le pont de vol. Le pont hangar fournit un aspect porteur d’avions à l’Héliporteur. La moitié avant de l’Héliporteur contient le Centre de Commande des Batailles, le Centre de Surveillance et d’Observation du Monde et le vaste équipement informatique qui soutint le personnel en renseignements électroniques et l’Héliporteur en général. Le segment arrière contient la Salle d’Affichage de la Situation Mondiale, la collecte des renseignements non militaires du SHIELD et le centre d’information des agents de terrain.

 

L’Héliporteur est équipé d’un Missile Balistique de Portée Intermédiaire (une portée de 5600 kilomètres ou la capacité d’atteindre l’orbite terrestre basse) qui est programmé et chargé de manière variable pour réaliser un certain nombre de fonctions spéciales, clandestines et orientées vers les crises et est abrité dans un silo isolé des vibrations. Il fut installé originellement dans le cadre du Réseaux de Communications d’Urgence Essentiel Minimal qui, en cas de confrontation nucléaire limitée, serait capable de fournir un soutien en communications en plaçant plusieurs satellites en orbite après que les satellites principaux avaient été mis hors service. Cette fonction est désormais remplie par plusieurs missiles Minuteman III à Whiteman, Missouri.

 

L’Héliporteur est renforcé contre les pulsations électromagnétiques nucléaires selon les spécifications de renforcement des satellites militaires. Il peut résister à 1,2 joule par centimètre carré de radiations par seconde. L’équipage de l’Héliporteur peut rester autonome pendant 30 jours et l’Héliporteur lui-même peut rester dans les airs pendant une période indéfinie de temps. Sa vitesse maximale est 55 km/h.

 

Afin de fournir un territoire neutre pour le SHIELD, Tony Stark fit équipe avec Mister Fantastic et l’inventeur mutant Forge pour construire le premier Héliporteur à l’usine des Industries Stark de Long Island. Même si la construction du vaisseau était confidentielle, l’un des propres employés de Stark, Jacob Fury, était un espion de l’Hydra et il sabota le vol inaugural du vaisseau, le détruisant. Le deuxième Héliporteur fut lancé à temps pour que le colonel Nicholas Fury fût nommé directeur public du SHIELD et, à partir de là, le SHIELD a rarement été sans Héliporteur. Le deuxième Héliporteur fut finalement coulé quand le criminel Gargouille Grise en prit le contrôle et tenta de l’utiliser dans une attaque contre une installation du SHIELD. Le SHIELD ouvrit le feu sur l’Héliporteur pour se défendre, mais le vaisseau fut évacué avant sa destruction. Pendant que le troisième vaisseau entrait en service, un Héliporteur spécial appelé le Béhémoth fut également envoyé en service pour aider à la capture du mégalosaure renégat Godzilla. Il fut plus tard détruit par le SHIELD après avoir été piraté par Amadeus Cho. Le troisième Héliporteur fut contrôlé par une colonie de cafards super intelligents qui firent finalement s’écraser le vaisseau. Peu après, le SHIELD lui-même s’effondra à cause des machinations d’un LMV renégat appelé le Deltite. Quand Fury lui-même reconstruisit plus le SHIELD, il fit produire le quatrième Héliporteur et se dépêcha de le mettre en service pour combattre les forces de Madame Hydra dans les mers du Sud. Le quatrième fut finalement coulé par les robots Sentinelles servant Onslaught. Les cinq Héliporteurs suivants rencontrèrent également la destruction des mains respectives de l’Aube de la Lumière Blanche (employant une armée de surhommes sous contrôle mental), de Blade (qui éliminait une prise de pouvoir de vampires à bord du vaisseau), de l’Hydra, du Hulk Rouge et des Skrulls.

 

L’aviation du SHIELD comprenait également le Minute Max, qui fut construit pour reprendre le cinquième vaisseau au Crâne Rouge (Johan Schmidt) quand il en prit le contrôle ainsi que le Destructeur du Ciel. Les autres Héliporteurs du SHIELD en service (appelés « sous-porteurs ») comprirent le « Samuel Sawyer » (un vaisseau d’attaque à deux ponts armé avec des pilotes de combat LMV et un arsenal spécial anti-surhommes), l’Héliporteur personnel de Tony Stark et une flotte de presque deux douzaines de mini-porteurs. Le mini-porteur n°13 servit de quartier général de l’Opération Grève Eclair de Miss Marvel (Carol Danvers). Les épaves des quatre premiers Héliporteurs tombèrent dans les mains d’une colonie de LMV renégats qui construisirent leur propre Héliporteur de fortune comme base d’opérations, mais les agents du Projet LMV sous Tension détruisirent ce vaisseau. La Russie avait autrefois un Héliporteur sous les ordres de ses propres services secrets, mais il fut perdu dans une bataille avec Hulk.

 

 

 

 

 

 

Dessins : Jason C. Christiansen, Eliot R. Brown.

Sources : Manuel Officiel de l’Univers Marvel #10 (octobre 1983), Nouveau Manuel de Fer #1 (juillet 2008), Nouveau Manuel Officiel de l’Univers Marvel A-Z TPB #10 (novembre 2009).